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Dark Best

Dark Best
Fondateur
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Sécuriser Linux



Parti I: Sécurisation de base


EDIT: Cela viendra par bout désolé


Même
si la station Linux est réputée plus sécurisée que d'autres
environnements de type win32, il convient de procéder à quelques
modifications pour que la sécurité de votre poste et de vos données soit
optimun.



1° Sécurité physique

-Le BIOS (Basic Input/Output System)
Cette
démarche constitue donc la première étape pour la sécurisation de votre
système. La première chose est de s'assurer qu'aucune autre personne ne
pourra changer les paramètres du BIOS et que le mot de passe soit
obligatoirement au démarrage de la machine.
Pour activer ces
protections, il suffit simplement de se rendre dans les paramètres de
configuration de votre BIOS. Il n'y a pas à proprement parler une
technique qui permet d'y arriver tant le nombre de configuration est
diversifié. Pour y accéder, il suffit d'appuyer sur la touche
correspondante au message d'accueil inscrit au démarrage de votre
machine :

DEL to enter SETUP,
SUPPR to enter SETUP,
INS to enter SETUP,
F1 to enter SETUP,
ALT+F1 for SETUP, ALT+F2 for FLASH,

jusqu'à
l'apparition du menu de configuration de votre BIOS. La configuration
des mots de passe pour le changement des données du BIOS ou le démarrage
se font généralement dans les sous-menus: BIOS Setup, Security Setup ou
General Setup. Une fois les mots de passe entrés, sauvegarder votre
BIOS (touche F10) et redémarrez. La protection par mot de passe est
activée.
Attention de ne pas les oublier! Sans eux, vous n'aurez plus la possibilité de démarrer votre pc ;) .

Processus d'amorçage

-LILO (Linux Loader)
Une
des fonctionnalités offerte par LILO est la possibilité de passer des
arguments au noyau LINUX lors du démarrage de celui-ci.
Cette option
peut se révéler particulièrement utile si vous avez besoin de procéder
à des opérations de maintenance ou s'il est impossible d'amorcer le
système de manière normale (suite à des coupures de courants ou de
pertes de données par exemple). Pour démarrer LINUX en mode maintenance,
il suffit d'indiquer l'argument "single" à l'invite boot:
LILO boot: Linux single

Cet
argument charge le noyau LINUX dans un mode d'administration,
accessible seulement au root. Le danger ici est que le fonctionnement
normal du système, tel que vous l'aviez défini, n'est plus valable et
qu'à la place il reste simplement une invite login root. Mais plus
terrible encore est l'argument "init". Celui-ci permet de charger LINUX
sans aucune de ses fonctionnalités, services et paramètres. C'est-à-dire
que n'importe qui passant cet argument se voit attribué un shell root
sur la machine sans qu'aucun mot de passe ne lui est été demandé:
LILO boot: linux init=/bin/bash

Il
paraît donc évident que des mesures pour sécuriser LILO doivent être
prises rapidement ! Je ne rentrerais pas dans une explication détaillée
du fichier de configuration /etc/lilo.conf car ce n'est pas l'objectif
de ce post. Je vous donne simplement les lignes à ajouter à celui-ci
pour le rendre un peu plus sécurisé. Pour éditer ce fichier, vous devez
être en root (la commande su fait très bien l'affaire):
[user@bdm ~]$ su
Password:"votre_mot_de_passe"
[root@bdm ~]# vi /etc/lilo.conf


Pour
s'assurer que personne ne pourra passer d'arguments au noyau sans mot
de passe, il suffit d'ajouter les deux lignes en gras dans le fichier de
configuration:
# exemple de fichier de configuration /etc/lilo.conf
boot=/dev/hda
map=boot/map
default=linux
prompt
timeout=200
password="insérez_votre_mot_de_passe_ici"
restricted
image=/boot/vmlinuz
               label=linux
               root=/dev/hdbl
               initrd=/boot/initrd.img
               append="quiet devfs=mount hdd=ide-scsi"
               vga=normal
               read-only
other=/dev/hda1
               label=NT
               table=/dev/hda


Cette
configuration permettra à toutes les images présentes dans le fichier
d'être amorçages sans mot de passe à moins que des arguments n'aient été
fournis au noyau. Si un utilisateur souhaitant passer des arguments au
noyau, celui-ci devra d'abord saisir le mot de passe associé. Pour
enregistrer vos modification et que celles-ci soient actives au prochain
redémarrage, vous devez taper à l'invite de commande (toujours en root)
: lilo. La configuration est alors sauvegardée. Pour finir avec LILO,
il convient de changer les permissions d'accès en lecture sur le
fichier. Et oui, sinon tout le monde peut éditer celle-ci et y lire en
clair votre mot de passe et passer à nouveau des paramètres au noyau.
Pour cela, il suffit d'interdire la lecture ou l'écriture du fichier au
non root:
chmod 600 /etc/lilo.conf

LILO est maintenant un peu plus sécuriser.

-Le fichier /etc/inittab

Pour
mémoire, initab est le fichier de configuration responsable des
services et fonctionnalités chargés lors du démarrage de LINUX.
Il
existe deux modifications simples qui peuvent être apportées au fichier
/etc/inittab pour rendre les paramètres par défaut d'init un peu moins
vulnérables. La première est la modification du niveau d'exécution par
défaut du système et la seconde est la suppression de la combinaison
Ctrl+Alt+Suppr pour réinitialiser le système.
Typiquement, le niveau
d'exécution par défaut pour les distributions disposant d'une interface
graphique d'installation (Mandrake, RedHat...) est de 5. Ce qui signifie
que le système démarre automatiquement l'interface graphique au
démarrage de la machine et vous propose une invite de login X. Cette
fonctionnalité pose des problème de sécurité. Il est conseillé
d'utiliser un niveau d'exécution par défaut en mode console de 3. Cela
ne vous empêchera pas de lancer ultérieurement X en tapant à l'invite de
commande: startx.
Pour changer le niveau d'exécution, éditer votre
fichier /etc/initab en root. Trouver la ligne correspondante à celle
ci-dessous (normalement la première hors commentaire) et remplacer le 5
par 3:
# Default runlevel.
# id:5:initdefault:
id:3:initdefault:


Pour
désactiver la combinaison des trois touches, il suffit de mettre la
ligne contenant "ctrlaltdel" en commentaire en plaçant un # au début de
la ligne comme l'exemple ci-dessous:
# TRAP CTRL-ALT-DELETE
# ca: :ctrlaltdel:/sbin/shutdown -t3 -r now


-Le fichier /etc/securetty

Une
étape importante et souvent oubliée dans la sécurisation des postes de
travail est le fichier /etc/securetty qui énumère les tty sur lesquels
le login root peut arriver. Si vous utiliser Telnet par exemple pour
l'administration de votre poste, il se pet que cela pose des problèmes.
Il est conseillé de mettre en commentaire toutes les entrées de ce
fichier et n'y laisser que un ou deux périphériques vc. Le format du
fichier est simple et ne devrait pas vous poser de problème:
#tty1
#tty2
#tty3
#tty4
#tty5
#tty6
vc/1
vc/2


Ainsi
toutes les tentatives de connexions root distantes sur les tty seront
rejetées. Ouf  ;-). Maintenant que tout semble dans l'ordre,
attaquons-nous au coeur de LINUX: le système et les utilisateurs.



2° Le système et les utilisateurs

Dans
cette partie, je ne m'attarderais pas à expliquer le fonctionnement de
init, des services et leurs configurations. Je vais simplement vous
indiquer comment vérifier les processus qui sont lancés au démarrage de
votre machine et comment les stopper. Nous verrons ensuite comment
appliquer une politique de gestion des mots de passe utilisateurs.

-Trouver et arrêter les services inutiles

Si
vous avez bien suivis ce qui a été dit précédemment, alors le niveau
d'exécution par défaut de votre LINUX devrait être 3. C'est-à-dire en
mode console, multi-utilisateur et avec le réseau activé. Pour
neutraliser un service inutile, rien de plus simple. Nous allons
déplacer son lien symbolique dans un répertoire temporaire.
Généralement, les liens vers les scripts d'initialisation des services
se trouvent dans le répertoire /etc/rc.d/. Par exemple, si vous
souhaitez arrêter le service de police xfs du niveau d'exécution 5, il
suffit de retirer le lien symbolique du répertoire qui y est lié:
[root@bdm ~]# cd /etc/rc.d/rc5.d
(se rendre au répertoire des scripts de niveau 5)
[root@bdm ~]# mkdir temporaire
(créer un dossier nommé temporaire)
[root@bdm ~]# mv S90xfs temporaire
(déplacer le script S90xfs dans le répertoire temporaire)


Le
nom des fichiers est à adapter à votre système, mais le principe est le
même. Dès lors, que vous relancerez LINUX, celui-ci ne chargera pas le
service pour le niveau d'exécution choisi. Pour réactiver le service,
redéplacer le script vers son répertoire original:
[root@bdm ~]# cd /etc/rc.d/rc5.d/temporaire
[root@bdm temporaire]# mv S90xfs ../


Connaître
tous les services utiles sur sa machine n'est pas une mince affaire et
dans ce domaine pas de magie. Il faut tester et retester, encore et
encore, jusqu'à avoir une configuration qui vous convienne avec les
services souhaités.

-Shadow est-il activé?

Une
bonne chose à faire est de vérifier que les mots de passe shadow
/etc/shadow sont bien installés sur votre système. Normalement, toutes
les distributions récentes l'incluent automatiquement. En effet, sans
cette précaution, n'importe qui serait à même de récupérer votre fichier
de mot de passe /etc/passwd et d'utiliser un cracker brute force (du
type: John The Ripper), afin de récupérer vos login et compte root.
Shadow est un fichier lisible uniquement par root qui contient votre
password de manière cryptée. Pour vérifier la présence de ce fichier sur
votre LINUX, tapez à l'invite de commande sous votre compte utilisateur
(non root):
[user@bdm ~]$ cat /etc/shadow
cat: /etc/shadow: Permission denied


Si
vous obtenez un autre message que celui-ci ou qu'il n'y a pas le
fichier, alors c'est que shadow n'est pas installé sur votre système ou
pas correctement. Pour remédier à ce défaut, de sécurité, installé le
package shadow depuis le cd de votre distribution ou de son site FTP.



3° Sécurisez votre accès au réseau

Dans
le cadre de la sécurité d'un poste de travail GNU/Linux connecté à un
réseau local ou internet, c'est l'étape obligatoire. Vous possédez une
connexion haut débit par ADSL ou câble ? Imaginez que votre machine est
une voiture ! Si vous ne prenez pas les précautions nécessaires, c'est
un peu comme si vous la laissiez bien garée devant chez vous tous les
soirs, portières ouvertes et clé sur le contact... A bon entendeur ;)

-Le Demon Internet inetd, votre pire cauchemar

Dans
un grand nombre de distribution, (ex: Mandrake), le service inetd a été
remplacé par xinetd. Néanmoins, certaines l'utilisent encore et ce
point ne devrait pas être évité (ex: Debian). Sur les machines de type
Unix, la plupart des services réseaux sont associés à un demon
spécifique qui a pour mission de prendre en charge les requêtes de
connexions distantes. A chaque service son demon associé. Par exemple,
les requêtes Telnet seront prisent en charges par in.telnetd, les
requêtes FTP par in.ftpd, etc.

Dès lors il convient de s'assurer
que ces demandes de connexions soient bien gérées par le système. Le
fichier de configuration de inetd : /etc/inetd.conf est assez simple à
comprendre. Il sera lu par le demon à chaque fois que celui-ci est lancé
ou redémarré. Pour désactiver un service, il suffit simplement de
mettre un # au début de la ligne pour la passer en commentaire. Dans
l'exemple ci-dessous  j'ai gardé la possibilité d'accepter les
connexions FTP, en refusant les autres :
ftp          stream  tcp  nowait  root  /usr/sbin/tcpd in.ftpd -l -a
#telnet     stream  tcp  nowait  root  /usr/sbin/tcpd  in.telnetd
#shell       stream  tcp  nowait  root  /usr/sbin/tcpd  in.rshd
#talk        stream  tcp  nowait  root  /usr/sbin/tcpd  in.talkd


Comme
vous pouvez le constater votre fichier devrait être plus important que
celui-ci. En cas de doute sur tel ou tel service, il est conseillé de
placer une ligne de commentaire. pour réactiver le service, il suffira
d'enlever le # et de redémarrer le demon. Pour activer ces modifications
sans relancer votre machine : killall -HUP inetd

La source de se tuto se trouve ici --> http://faridkasmi.blogspot.be/2009/07/securiser-linux.html

https://www.youtube.com/c/DarkBest

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